En Septembre 2023, je me suis fait embauché par Parcs Canada (Voie navigable Trent-Severn, soit VNTS, Lieu historique du Canada qui relie le Lac Ontario au Lac Huron à la Baie Géorgienne) où j'ai rejoint l'équipe qui s'occupe des écluses et des barrages le long de la voie. Ci-dessous, de projets divers dont je me suis chargé depuis (malheureusement unilingue) :
Quelques dispos d'une présentation que j'ai préparée, portante sur la question épineuse si les espèces indigènes devraient être plantés dans les barrages en terre, dont la VNTS compte plus d'une centaine, tout en faisant partie intégrale de son système de gestion des eaux.
Je serais d'habitude tout à fait d'accord de cette démarche. Pourtant, les recherches que j'ai faites sur ce sujet m'ont rapidement rendu clair le fait que cette pratique n'est pas l'habitude de l'industrie des barrages, en raison des risques y liées dans cette contexte particulière : vu que les espèces indigènes nécessitent un entretien minimal tel que le fauchage, le risque augmente que des espèces ligneuses pourraient s'établisse sur les barrages, et que des animaux fouisseurs, attirés par une couverture supplémentaire qui est normalement bénéfique pour la biodiversité, les invitant dans ce cas creuser dans leurs surface. Ces deux effets peuvent être désastreux pour les digues en terre, et ceux qui vivent autour d'elles, s'ils sont laissés à l'abri des regards et non traités. C'est pourquoi il était essentiel de trouver un équilibre, s'il y en était un.
Il semble qu'il y ait un manque de connaissances et/ou que les exploitants de barrages aient essayé des plantes de prairie indigènes uniquement, puis par la suite l'ont abandonné en raison des coûts d'entretien, des risque supplémentaires. J'ai donc suggéré d'inclure des espèces standard de l'industrie (en raison de leur performance prouvée en matière de contrôle de l'érosion) avec certaines espèces indigènes sur certains sites d'essai.